Exercices d’assouplissement idéales pour prévenir des boiteries.

Quelques règles de base :

  • Ne jamais forcer
  • Toujours à chaud (10mn d’échauffement au pas intensif)
  • Maximum 20mn par séance
  • Commencez toujours par une amplitude de mouvement assez faible. Augmentez-la au fur et à mesure des séances.
  • Commencez toujours par le côté le plus facile pour mettre le cheval dans de bonnes conditions.
  • N’hésitez pas à abuser de la carotte ou des bonbons pour aider le mouvement ou pour récompenser ! 

Methodes :

  • Soit tenir la position 10s
  • Soit 5 répétitions de 5 secondes chacune :
    • Sur les secondes 1, 2 et 3 étirez progressivement
    • Sur les secondes 4 et 5, tenez la position
    • Puis relâchez et recommencez 4 autres fois

Les assouplissements :

  • Encolure (avec une carotte) :
    • Vers le poitrail
    • Entre les genoux, voire plus loin vers l’arrière, en restant à cette hauteur-là
    • Au-dessus de la pointe du coude
    • En direction du pli du grasset
  • Dos :
    • Flexion thoracique : placez-vous à côté de votre cheval (peu importe le côté), légèrement en arrière de l’épaule. Le but de l’exercice est de faire faire le « dos rond » à votre cheval. Pour cela, il suffira de venir, avec le plat de la main, caresser le sternum (le passage de sangle) à rebrousse-poil avec une légère pression. Les chatouilleux vont fortement arrondir leur thorax alors que les autres ne bougerons pas d’un poil ! Attention, les chevaux ayant des douleurs d’estomac peuvent ne pas apprécier.
    • Flexion lombaire : placez-vous derrière votre cheval (attention à votre sécurité dans ce cas-là, à ne pas faire si vous avez un doute). Vous allez simplement placer vos deux mains à plat, sur les pointes des fesses, et, tout en conservant une certaine pression, faire glisser vos mains vers le bas, comme pour tirer une couverture imaginaire vers le bas. Votre cheval doit abaisser ses hanches pour suivre vos mains, et, ce faisant, fléchir son dos. S’il ne réagit pas, fermez les poings afin d’avoir un contact plus saillant et recommencez, tout en restant très doux. Vous devez voir votre cheval rentrer la queue et arrondir le dos.
  • Antérieurs :
    • Etirer vers l’avant (la protraction) : mettez-vous face à votre cheval, et prenez son membre antérieur en mettant une main au dessus du boulet et l’autre dans le creux du paturon. Etirez le membre vers l’avant et vers le bas. Faites comme si vous vouliez qu’il aille poser son pied le plus loin possible.
    • Etirer vers l’arrière (la rétraction) : mettez-vous dans le même sens que votre cheval. Prenez le membre en mettant une main au dessus du genou et l’autre au niveau du paturon. Amenez doucement le membre vers l’arrière et vers le bas, comme si vous souhaitiez lui faire toucher le sabot postérieur.
    • Vers l’intérieur (l’adduction) : il s’agit là de faire croiser les antérieurs de votre cheval. Pour ça, placez-vous du côté opposé (à droite pour faire l’antérieur gauche). Saisissez l’antérieur souhaité en le maintenant au niveau du haut du canon, et étirez-le vers vous et vers le bas (donc vers la droite pour l’antérieur gauche), en faisant croiser devant l’autre membre.
    • Vers l’extérieur (l’abduction) : il s’agit là d’écarter le membre du cheval vers l’extérieur. Mettez-vous cette fois à côté du membre en question. Saisissez-le en mettant une main au-dessus et une main en dessous du genou, et étirez le membre vers l’extérieur, comme lors d’un déplacement latéral.
  • Postérieurs :
    • Etirer vers l’avant (la protraction) : placez-vous à côté de votre cheval, en regardant vers sa queue. Prenez son postérieur en le fléchissant. Puis placez une main en arrière du boulet et l’autre dans le creux du paturon. Etirez le membre vers l’avant et vers le bas. Faites comme si vous vouliez qu’il aille toucher les glomes de son antérieur.
    • Etirer vers l’arrière (la rétraction) : ici on va le faire d’une manière moins conventionnelle pour des raisons évidentes de sécurité. Placez-vous à côté de votre cheval, au niveau de son postérieur, le regard vers l’arrière-main. Demandez-lui le postérieur de votre côté, et placez le pli de son jarret sur votre cuisse (gauche si postérieur gauche). Avancez cette même cuisse afin d’effectuer une fente sur votre jambe côté cheval. Votre autre jambe est tendue derrière vous et assure votre équilibre. L’idée est de faire reculer le membre le plus possible.
    • Vers l’intérieur (l’adduction) : il s’agit là de faire croiser les postérieurs de votre cheval. Pour ça, placez-vous du côté opposé (à droite pour faire le postérieur gauche). Saisissez le postérieur souhaité en le maintenant par le boulet et le paturon, et étirez-le vers vous et vers le bas (donc vers la droite pour le postérieur gauche), en faisant croiser devant l’autre membre.

Auteur/autrice

sapeur.lutine@gmail.com

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